Eclipse Divine.

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La vie comme elle vient, les sourires comme on peut. Si je ne ne voyait pas ces fantômes tout les jours, si je n'assitait pas a leur Mort lente, si une partie de mon coeur le leur appartenait plus. Noyée dans les souvenirs, une page que l'on arrache par peur de la tourner. Si les souvenirs, les rires, disparaissaient, ils me seraient alors inconnus. La drogue qui coule dans leurs veines leurs font-il autant de mal a moi qui n'en ai plus? Et si j'avais juste envie d'oublier, garder la tête dans les étoiles qu'Elle m'a offerte, regarder droit devant et ne plus Les voir? Culpabilité, remords, tout ca ne change rien. Parce qu'ils meurent. Ils étaient "Eux", il ne sont plus. Sont-ils encore "quelqu'un", se sentent-ils encore vivants? Ou alors est ce que c'est la drogue qui leur donne l'impression d'être vivant? Je me souviens. Quatre ans apparavent, une soirée, une concert inoubliable, des rencontres qui changent une vie. Des adolescents, un peu d'herbe, de la vodka, des samedis trop chaud ou trop froids, des nuits presque oubliées. Des amis. Ils ne sont plus rien. Rien.

Merci.

Le temps file a une vitesse que personne ne controle, et surtout pas moi. Alors je regarde tout ca defiler, je vois s'installer la routine lentement mais surement, une routine que j'aime et qui me rassure. Le lycée avec ses (très) haut et ses (très) bas, la Vie avec Elle, le quotidien a la maison (jamais personne mais jamais moyen d'être seule allez comprendre). Beau-Papa et Moman se marient et avait "oublié" de me le dire... Je l'ai appris par diverses personnes, ca fait plaisir, ca s'oublie pas quand meme ce genre de chose. Surtout que je "vis" avec eux, enfin quoi on habite dans la même maison et j'apprend leur mariage par des tierces personnes. M'enfin bon je suis contente pour eux ca fera un evenement joyeux dans l'hécatombe familial qui sevit ces derniers temps. Après ma grand mère, mon père, mon grand père, voila ma grande tante qui s'en va, et mon grand père maternel qui n'a plus tellement a vivre. Vraiment des fois je me dit qu'il y a une malédiction familiale, on a du faire un truc qui a pas plus au Grand Organisateur de L'univers (j'avais deja remarqué qu'il aimait pas ma gueule dès la naissance mais là je vois que ca s'étend au niveau familial). On dirait pas mais je me plaint, je me plaint mais tout va bien. Je croit que je n'ai jamais été aussi bien de toute ma vie. Effecetivement ca change d'avoir une vie sentimentale stable, un quotidien tranquille tant au lycée que chez moi. Pas mal de prof m'en fout la remarque, on me trouve plus "épanouie" quoique un peu plus "bizarre". Le seul petit moins dans toute cette histoire qu'est ma vie c'est cette hécatombe familiale en particulier la mort de mon Père que j'ai toujours du mal a accepter meme un an plus tard. On m'a conseillé de voir un psy... Les psy tient... A part me culpabiliser encore plus vis a vis de ma crise d'ado et de ma Mère, me sous entendre que je n'était qu'une branleuse qui avait des grandes capacités qu'elle ne merite surement pas (ca tombe bien j'l'ai ai jamais demandées) les psy n'ont pas vraiment changé ma vie. J'aime pas les psy j'y peux rien. Et puis une pitite chose aussi. Une toute pitite chose. M. me manque. Enormément. Le fait que mon n'Amoureuz m'interdise de lui parler ca me rend un peu malade, parce que oui j'ai été amoureuse a un point pas possible, oui bien sur mais c'était et elle l'est toujours: une de mes meilleures amies. Et ca me manque tout ca. Meme une petite discussion de rien du tout a parler de rien et de tout et en particulier de rien. Ca me manque énormément tout ca ...

[Allergie physique au travail] DM d'Histoire hyper-hypra-giga important a rendre pour demain. Pas commencé. Fatiguée. DS qui pourrait faire légèrement remonter ma moyenne [pitotyable] d'Anglais. Pas revisée. Fatiguée. Devoirs d'espagnols a faire obligatoirement sinon je serai exclue du cours. Pas Envie. Fatiguée. Ca promet. La volontée c'est pas encore ça... J'appréhende quand même serieusement le Bac Français a la fin de l'année. Mon temperament de branleuse-paresseuse-immature reprend dangereusement le dessus. Les vacances c'est quand? Et quand réussirais-je a passer plus de trois heures par jour a voir mon Amoureuse? [Oui je sais. Et quand est-ce que j'arreterai de me plaindre? C'est juste pas ma journée, heu semaine, enfin... mois]

Premier cours seché après un mois de travail [a peine] acharné. Et puis merde c'est pour la voir Elle, c'est jusitifiable, non? Non. Tant pis. Je hais le mois d'octobre. Je hais Halloween. Je hais les gens qui me demandent ce que fais mon père dans la vie même si ce n'est pas de leur faute. Je hais ces regards compatissants de la part de gens qui n'y comprennent surement rien du tout. Je me hais de hair tant de choses pour des mauvaises raisons. J'aimerai comprendre pourquoi Elle refuse que j'ai tout contact avec Marion. Parce que merde, non. Mais en fait je comprend. Mais en fait j'ai pas envie de comprendre. Elle son ex elle le voit tout les jours, c'est meme un de ses meilleurs amis. Oui mais elle ne l'aimais pas. C'est pareil. Bien sur que non. A vrai dire je sais pas. J'ai pas envie. J'aimerai qu'Elle ai un petit peu plus confiance en Elle, comme ça Elle aura un peu plus confiance en moi. J'aimerai arreter tout de suite ces petits mensonges. Ceux qui finissent par en devenir des gros. Surtout avec Elle. Mais Elle ne comprend pas. Et a vrai dire moi non plus je ne me comprend plus vraiment.

Jeudi soir frustrant, comme tout les jeudi soir, quand Elle est là, puis a 22h30 Elle s'en va. Vendredi soir fabuleux, parce qu'Elle est là et qu'elle y reste. Samedi familial, donc comme d'habitude a midi et demi tout le monde est là, a deux heure on commence a manger, a trois heure tout le monde gueule, a quatres heure ca pleure et je me tire loin de la maison avec mon cousin qui en a autant marre que moi de ces mêmes histoires qui trainent en longueur depuis dix ans. Elle est toujours là, Elle a bien fait d'esquiver le repas familial après tout. Le dimanche c'est un dimanche avec Elle, alors j'aime. Le Lundi c'est bien, seulement quand j'ai dormi avec Elle, et que je me reveille dans ses bras. Le lundi c'est long, parce que je ne la voit pas avant le soir. J'ai les idées un peu embrouillées. J'ai eu un petit neveu un peu avant la mort de Papa, et là j'ai un neveu ou peut etre une nièce qui arrive, juste après la mort de mon grand-père. J'ai recu un cadeau avec un an de retard. Trop sensible, je ne devrait pas pleurer, je pleure beaucoup trop et ca ne change rien. Mais Il a pensé a moi, mon Papa, Il a pensé a moi. Et je l'apprend un an plus tard quand je ne peux même plus le remercier. La fille a son Papa. J'ai toujours été comme ça. Mais un fille a son Papa sans son Papa ca ne fait que pleurer, surtout quand elle y pense et repense encore. C'est vrai qu'Il me manque, et qu'Il me manquera encore et toujours. Et a chaques fois que je reverrai son sourire, son rire, ses mimiques qui me fesait tant rire, sa façon bien a Lui de m'expliquer les choses, les reproches qui ne l'étaient pas, son approche de la vie qui était bien differente de toute les autres. Je l'ai aimé, je l'aime, et je l'aimerai encore. Et les larmes montent, et la gorge se serre, et je ne pleurerais pas. J'ai perdu mon petit bonhomme, mon modèle, mon "héros". J'ai jamais eu assez de temps avec Lui, j'ai jamais eu un Papa très présent, mais il m'aimait et il le montrait, il fesait attention a moi, il s'interessait a ce que j'aime, a ce que je pense. J'ai même parfois l'espoir qu'il était fière de moi. Il me manque. Le vide qu'il a laissé dans ma vie ne se comblera jamais, et même un an après (déjà?) je n'arrive toujours pas a faire le deuil. J'ai le sentiment que je n'y arriverai jamais.

J'aime le mardi et ses quelques cinq petites heures de cours (enfin quatre aujourd'hui, oui j'aime aussi le lycée public pour ses nombreux profs absent en permanence). Et quelque chose de nouveau (et d'assez étonnant venant de moi j'avoue): J'AIME TRAVAILLER (ma réputation de paresseuse en prend un sacré coup c'est moi qui vous l'dis). A vrai dire pour l'instant ca ne s'applique que aux cours de francais mais pour une élève de première L c'est déjà un bon debut. Donc je résume: c'est la rentrée, je suis casée et amoureuse depuis bientot quatre mois, j'ai limité ma consommation d'herbe aux fêtes (exeptionnelles cette année c'st bien partit pour), ma consomation d'alcool se limite a une bière de temps en temps, le stress et autres crises d'angoisse ont totalement disparu de mon quotidiens, et je me suis mise a travailler et de plus j'aime ça... J'ai parfois du mal a me reconnaitre moi-meme... Mais où est passée l'alcolo-toxicocomane qui tournait a plusieurs joints par jours, avait droit a la traditionnel gueule de bois du Dimanche matin, enchainait les aventures allant de une nuit à une semaine, passait ses heures de cours n'importe où (sauf en cours) et qui execrait par dessus tout les moindres devoirs et autres travaux a faire a la maison? Je grandis c'est désolant. A part ça mon programme de la journée n'est vraiment pas chargé du tout, deux heures de Français ce matin, suivi de une heure et demi de glandage intensif a la maison, puis aller reserver le cadeau de Sumi (une basse, la housse et l'ampli pour 280 euros et franchement sa cherie s'est bien cassée le cul pour recolter tout l'argent, il a interet a être content ce pitit con), voir ma jolie Blonde pendant une heure (c'est déjà ça... mais bon plus de temps ne m'aurai pas fais mal), attendre ma soeur qui devait arriver depuis une semaine et qui n'a pas du tout le sens de l'organisation (ah mais ca sonne tient si ca se trouce c'est deja elle) et supporter ses critiques sur mes dreads (elle qui s'est rasée la tête puis s'est teint en rose a 16 ans...), puis aller en cours et revoir mon n'Amoureuz. Y a pas a dire j'aime les Mardi.

Pouvoir s'endormir et se reveiller le matin dans les bras de ma Blonde est un luxe qui ne m'est accordé que le week end ou pendant les vacances. Alors quand je peux me reveiller le Lundi matin (jour habituellement associé au début de la semaine et des neuf heures de travail intensives avec 30 minutes de pause pour manger c'est dire comme j'aime les Lundi) dans Ses bras a Elle, c'est mon petit bonheur de la semaine, un reveil en douceur. Au lieu d'entendre la voix de ma Moman adorée qui me hurle dessus parce que je suis déjà en retard j'ai la voix de mon petit Amour que j'ai dans le coeur pour toute la journée. Alors oui j'avoue j'était totalement a coté de la plaque toute la journée, mais j'ai des circonstances atténuantes non? Ce soir c'est dodo toute seule, abandonnée, dans ma pitite couette rouge Babar (on se moque pas). Oui je sais je suis a plaindre hein?

Putain d'insomnie...